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Dès que possible,
rejoignez la route en surbrillance

 

Le projet est né d’interrogations communes et de rencontres.

Prenons-nous le temps de nous arrêter et sentir, d’écouter ce corps ?

Prenons-nous le temps de rêver sur ce que notre corps renferme ?

Toute cette masse de vie que l’on emmène avec nous, partout ?

En parle-t-on ?

 

La rencontre entre trois artistes qui souhaitent prendre le rétroprojecteur comme partenaire de jeu. Puis l’envie de jongler entre manipulateur.rices au rétroprojecteur et interprètes au plateau.

 

La rencontre entre trois artistes qui donnent rendez-vous à leurs organes, leurs muscles, leurs os, leurs matières intérieures. Et l’envie de donner la parole à ce corps et ce qui le compose.

 

Avec comme point de départ, notre envie d’en apprendre plus, sur ce qu’il y a à l’intérieur de nous.

Notre envie de parler de l’intime.

Est-ce vraiment intime puisque nous sommes tout.e.s constitué de la même façon ?

Pourquoi sait-on si peu de chose ?

On ne sait pas situer notre rate. On ne sait pas à quoi ressemble la vésicule biliaire. On ne sait pas s’il est normal d’avoir mal un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout pendant les règles.

On ne sait pas !

On ne connaît pas assez notre corps.

Pourtant on vit avec toute notre vie.

Si tout va bien, on ne s’en préoccupe pas.

A partir du moment où l’on rencontre un problème, on réalise que cette partie du corps est utile, qu’il y a des muscles autour dont on ignorait l’existence, qu’il y a même, peut-être, un os, voire plusieurs.

 

C’est avec humour, bienveillance, poésie et fantasmagorie que nous aimerions mettre à l’honneur le corps et son anatomie. En utilisant la situation absurde de Sophie la Drosophile, qui vole à toute allure vers l’odeur du croissant au beurre et se fait finalement avaler par Bénédicte, nous allons voyager dans un monde inconnu et extraordinaire dans lequel la drosophile rencontrera des turbulences, des anomalies, des bactéries et même des corps étranger.

 

Et depuis que Bénédicte a avalé Sophie la drosophile, sans s’en rendre compte, il lui arrive des tas de petits tracas dans son corps qu’elle peine à expliquer. Bénédicte en parle à ces ami.es et consulte de nombreux médecins mais personne ne l’aide vraiment. Nous allons utiliser ces événements pour parler du parcours médical et soulever différents sujets comme la solitude, l’erreur voire l’ignorance médicale, les préjugés, et même les recettes de grand-mère.

 

C’est à partir de nos vécus, de nos maladies, des histoires récoltées, des témoignages, de nos observations que nous écrivons cette histoire. Bénédicte réuni ce qu’une femme peut vivre et traverser dans une vie.

 

Nous souhaitons questionner, avec vous, la place du ressenti dans le monde d’aujourd’hui.

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